Le projet de l’Orée est singulier à plusieurs titres, quels sont pour vous les défis les plus importants ?
La diversité est l’un des défis, mais c’est aussi la question de la collaboration avec les autres bureaux qui s’est révélée un vrai enjeu au démarrage.
La rencontre avec d’autres personnes est particulièrement intéressante, car habituellement ce sont des concurrents.
«Travailler ensemble c’est découvrir l’humain, la personne derrière chaque projet.»
Il y a de belles rencontres qui se sont faites dans le cadre de ce projet. Ce qui a particulièrement lié les participants, c’est la phase d’avant-projet qui a été source de tension ; nous essayions de tous nous aligner et c’était très intense, ce qui nous a soudés. Aujourd’hui nous sommes très heureux d’avoir M. Stempfel qui organise tout cela.
Quels sont les axes forts de votre proposition ?
Nous avons une préoccupation particulière dans la composition typologique afin de pouvoir offrir des appartements les plus qualitatifs possibles, d’un niveau supérieur par rapport au standard. C’est aussi un souhait du maître de l’ouvrage, avec lequel nous avons une excellente relation.
Ensuite, nous sommes fortement attachés à la vérité constructive et avons proposé dans ce sens de travailler avec de la brique en terre cuite, matériau simple et économique permettant une régulation naturelle de l’humidité, ce qui favorise la qualité de vie.
L’histoire du lieu a aussi joué un rôle dans ce choix. Nous sommes sur un ancien site industriel avec des éléments liés à la préfabrication tels que la brique.
«C’est un clin d’œil à l’ancienne briquèterie et à la minéralité du lieu.»
Nous avons aussi une approche très directe dans la construction et dans cette optique, nous réduisons le nombre d’interventions au maximum et devenons par conséquent plus économiques.