D.B : La question est aussi de savoir si les morceaux de ville que nous sommes en train de créer vont pouvoir fonctionner ensemble. Y aura-t-il de l’harmonie ou alors plutôt des contrastes ? Ce sont des questions que nous n’avons pas l’habitude de nous poser.
D.A :
«Un défi déjà contenu dans le plan de quartier consistait en la création d’une grande variété architecturale et volumétrique, mais sans perdre de vue la cohérence de l’ensemble.»
Quels sont les axes forts de votre proposition ?
D.A : Notre cas est un peu particulier car nous avons deux affectations très différentes au sein d’une même unité : les logements et l’école. Nous essayons de faire fonctionner ensemble les deux bâtiments au niveau du programme mais aussi au niveau de l’expression architecturale. Localarchitecture a décidé d’utiliser la brique comme matériau principal. Cette dernière offre d’énormes possibilités d’expressions et de variations au niveau des teintes et du calepinage.
D.B : Inspirés par le site, nous nous sommes tous projetés dans une matérialité plutôt minérale, sans en avoir discuté au préalable. Il n’y a par exemple pas de bois.