Qu’est-ce qui caractérise, pour vous, ce projet de l’Orée ?
C.P : Il est caractérisé tout d’abord par son ampleur, mais surtout par la recherche de solutions tant économiques que qualitatives, avec un développement mettant en œuvre de très nombreux partenaires. Suivant les directives du Plan de Quartier, la diversité architecturale et la volonté d’avoir une grande qualité paysagère influencent de manière importante les solutions techniques et structurelles du projet.
M.R : La particularité de ce site est que nous sommes sur un grand plateau qui crée d’un côté une situation de belvédère côté lac, sur la Côte et le Jura, et de l’autre une situation de cuvette qu’il s’est agi de remodeler à l’arrière du site côté forêt. Ce qui est aussi singulier, ce sont deux grands espaces publics, une place et un parc, qui, bien qu’aménagés sur terrain privé, seront ouverts à l’usage de tous.
Le projet de l’Orée est singulier à plusieurs titres, quels sont pour vous les défis les plus importants ?
C.P :
«Le défi le plus important, et en même temps le plus motivant, est lié à la démarche de qualité et de diversité architecturale voulue par le Maître de l’Ouvrage.»
La coordination avec les nombreux bureaux d’architecte et les autres bureaux d’ingénieurs est un défi de taille, mais c’est aussi une occasion unique de faire valoir des synergies inédites pour obtenir un résultat de qualité.
Quels sont les axes forts de votre proposition ?
C.P : La rationalisation des parkings afin de les rendre fonctionnels, économiques et aussi travailler en sous-sol pour dégager de la pleine terre permettant l’aménagement paysagiste.
M.R : Nous nous occupons de l’ensemble des aménagements extérieurs, hormis les jardins au cœur des unités d’habitation, et «en réponse à la diversité architecturale, nous avons plutôt cherché un traitement homogène de l’ensemble des espaces publics» créant ainsi un écrin unitaire pour accueillir la diversité architecturale souhaitée. Nous prévoyons de planter un maximum d’arbres d’espèces indigènes et allons reconstituer des lisières forestières bordant le bois de la Mèbre.
Nous avons aussi cherché une unité sur l’ensemble du projet au niveau du mobilier d’extérieur, qui sera en mélèze et permettra aux gens de faire des pique-niques, de s’approprier les lieux.
Enfin, la partie éclairage a été sous-traitée au bureau lyonnais spécialisé « Les Éclairagistes Associés ».